[Réalisateur] Nicholas Stoller (1976 - ?)

C’est ensuite grâce à Judd Apatow que le petit génie de l’écriture parvient à se faire un nom dans le milieu. En effet, ce dernier lui laisse carte blanche pour écrire deux épisodes de la série Les Années campus (2001-2002). La collaboration entre le mentor et son poulain se poursuit puisqu’ils scénarisent en 2005 la comédie Braqueurs amateurs, avec Jim Carrey, que Nicholas Stoller retrouvera sur l’intrépide Yes Man, une histoire originale qu’il co-signe, mettant Jim Carrey dans la peau d’un homme naïf qui entreprend le pari de répondre à tout par l’affirmative.

Riche de son expérience de scénariste, Nicholas Stoller se met à la réalisation en 2008 avec Sans Sarah, rien ne va !, une comédie sur la reconstruction chaotique d’un homme (Jason Segel) après une rupture. Verve langagière, dialogues incisifs et situations rocambolesques, pas de doute la pâte de Nicholas Stoller s’inscrit tout droit dans la lignée du style « Apatow », d’ailleurs attaché à la production de cette première réalisation.

Le petit protégé de l’écurie Apatow s’engage comme lui dans la production, officiant comme producteur exécutif aux côtés de Jason Segel sur Les Muppets, le retour (2012). Avant cette collaboration fructueuse, le touche-à-tout réalise son deuxième long-métrage, American Trip (2010), où il confie de nouveau le rôle du rockeur extravagant à Russel Brand, et fait également jouer Jonah Hill ou encore Paul Rudd, des acteurs fétiches d’Apatow.

En 2012, il produit, scénarise et réalise 5 ans de Réflexion, toujours avec Jason Segel, où il met de nouveau à sac les relations de couple. Même chose pour Nos pires voisins (2014), sa quatrième réalisation, mettant en scène Seth Rogen et Rose Byrne dans la peau d’un couple qui peine à se sociabiliser avec leurs voisins hors du commun.

Marie Ponchel