[Réalisateur] Alain Goldman

Après une première production internationale, avec nul autre que Ridley Scott, pour 1492 : Christophe Colomb (1992), Alain Goldman revient vers des projets plus modestes avec XXL d’Ariel Zeitoun (1997) ou En plein coeur de Pierre Jolivet (1998).

Les années 2000 marquent incontestablement son succès artistique et sa reconnaissance par la critique. Alors qu’il travaille sous son nom de scène pour Les Rivières Pourpres de Mathieu Kassovitz et sa suite d’Olivier Dahan, il produit 99 francs sous son vrai nom, Ilan Goldman. Ces quatre films dépassent très vite le million d’entrées au box-office français et le dernier, refusé préalablement par les chaînes hertziennes, attire plus d’1,2 millions de français. En 2007, Alain Goldman travaille de nouveau avec Mathieu Kassovitz pour Babylon A. D., marqué par des soucis de mésentente avec la Twentieth Century pendant la production.

Sa consécration a lieu la même année, à la sortie de La Môme dont il est le producteur. Si Alain Goldman aurait aimé voir la chanteuse incarnée par Audrey Tautou, il s’est finalement laissé convaincre par Olivier Dahan en faveur de Marion Cotillard. En 2008, il reçoit la légion d’honneur au rang d’officier.

Sa collaboration avec Olivier Dahan ne s’arrête pas là puisqu’après avoir produit le Coco de Gad Elmaleh, il travaille de nouveau avec le cinéaste sur un projet anglophone avec Forest Whitaker et Renée Zellweger : My Own Love Song. Ce film lui permet de s’engager dans l’aventure hollywoodienne qu’il poursuivra en compagnie de Whitaker et de son projet de biopic sur Louis Armstrong : What a Wonderful World. Du côté français, il continue à produire sous le nom d’Ilan, le premier film de Michaël Youn: Fatal, et le quatrième de Manuel Pradal : La Blonde aux seins nus, en 2010.

Outre les nominations des films dont il est le producteur, Alain Goldman est cité en 2008 à la quatrième place des « 30 qui font le cinéma français » par le magazine « L’Express ».