[Acteur] Mike Myers (1963 - ?)

En 1992, le comique fait ses débuts sur grand écran, en tenant l’un des deux principaux rôles de Wayne’s World, long métrage totalement loufoque qui l’impose immédiatement sur la scène internationale. Un an plus tard, après avoir tourné le parodique Quand Harriet découpe Charlie (version détournée de Quand Harry rencontre Sally), il rempile pour Wayne’s World 2 et confirme son énorme potentiel comique, mais aussi son don pour l’écriture puisqu’il est l’auteur des deux films.

En 1997, c’est le triomphe avec Austin Powers, parodie de James Bond qu’il écrit et dans laquelle il incarne plusieurs personnages dont le populaire et décalé agent secret Austin Powers. Le succès du film engendrera deux suites, Austin Powers – l’espion qui m’a tirée, en 1999 et Austin Powers dans Goldmember, en 2002, qui font de Myers un artiste passé maître dans l’art de la dérision et de l’absurde.

Mais l’acteur sait également s’écarter du comique pur, en témoigne sa prestation dans Studio 54, film dans lequel il incarne le responsable d’une célèbre boîte de nuit qui accueille notamment Salma Hayek et Ryan Philippe. Autre preuve tangible d’un désir de renouvellement, l’acteur côtoie le monde de l’animation en prêtant sa voix à l’ogre de Shrek, expérience qu’il réitère en 2003 dans la suite de ses aventures, Shrek 2.

Toujours adepte des déguisements, il effectue sa transformation la plus magistrale en 2003 dans Le Chat chapeauté où il incarne un chat magique et magicien. En 2007 Mike Myers retrouve le personnage de Shrek pour Shrek le troisième avant d’incarner le gourou Pitka dans The Love Gourou, film pour lequel il est également scénariste. Le film est une catastrophe, tant financière que commerciale, et vaut même au comédien deux Razzie Awards : celui du pire acteur et du pire scénario… Après avoir joué un second rôle dans le déjà culte Inglourious Basterds, l’acteur prête une dernière fois sa voix au personnage de Shrek, pour le quatrième épisode des aventures du célèbre ogre vert, intitulé Shrek 4, il était une fin.