Article publié le 13/04/2023, par Arthur H.

Les années 90, une période souvent idéalisée et chérie par le public. Sans tomber dans le boomeresque « tout était mieux avant », il convient de s’incliner face à la nostalgie d’une époque où nous vivions sans smartphone, d’amour, d’eau fraîche, et de films absolument mythiques qu’on ne se lassera jamais de revoir !

Pulp Fiction (1994)

Affiche du film Pulp Fiction (1994) de Quentin Tarantino.
Affiche du film Pulp Fiction (1994) de Quentin Tarantino.

On ne le présente plus, tout le monde le connaît, et ceux qui ne l’ont pas encore vu devraient avoir honte, sans rire ! De scène culte en scène culte, suivons les aventures parallèles d’un panel de personnages bariolés, ayant pour seul point commun d’être liés au microcosme de la pègre californienne. Véritable manifeste pour Tarantino, Pulp Fiction est très vite devenu le mètre-étalon du film « alternatif » moderne. Un exemple que d’autres ont maintes fois tenté d’imiter, sans jamais réellement l’égaler. Porté par son casting au poil, sa bande-son devenue classique, et son esthétique badass qui ne tombe jamais dans le cliché. Une œuvre d’art qui traîne en haut des listes de films incontournables depuis sa sortie en 1994.

Casino (1995)

Affiche du film Casino (1995) de Martin Scorsese.
Affiche du film Casino (1995) de Martin Scorsese.

Avec ce titre qui annonce tout de suite la couleur, le réalisateur de Casino a sans aucun doute voulu mettre toute les chances de son côté, et n’a pas hésiter à parier sur Robert De Niro pour mener le jeu ! C’est le genre d’atout qu’on garde dans sa manche quand on s’appelle Martin Scorsese, et c’est bien évidemment la mafia qui s’assure de jolies marges aux Tangiers, sulfureux établissement ancré dans l’âge d’or révolu du Las Vegas des années 70. Si ça sent le vécu, c’est normal, car le film est largement inspiré des pratiques de l’époque : quand les parrains eux-mêmes partageaient les biffetons dans les arrières salles, et où une grosse dette à la roulette ou un simple plan triche au Texas Hold’em était souvent synonyme d’une bien brusque fin de partie…

En parlant de roulette américaine, cette dernière occupe une place de choix dans l’imaginaire collectif du cinéma, en particulier lorsqu’il s’agit de représenter l’excitation et le glamour des casinos.

Léon (1994)

Affiche du film Léon (1994) de Luc Besson.
Affiche du film Léon (1994) de Luc Besson.

Il fut un temps où tout ce que touchait Luc Besson se transformait en or… Après avoir testé son prototype de « nettoyeur » dans le (relativement) confidentiel Nikita (1990) le moment vint pour le réalisateur d’explorer les possibilités apportées par un tel personnage dans le cadre d’un long métrage à gros budget. Un tueur aussi solitaire que sans merci nommé Léon fait la connaissance d’une gamine paumée, Mathilda. Du haut de ses 12 ans, la pré-ado en a déjà vu de toutes les couleurs, et compte bien venger la mort de son petit frère abattu lors d’une perquisition menée par des flics ripoux. Un film à la fois sensible et violent, qui vous fera vibrer de son action à la dure aussi bien qu’il vous tirera des larmes.

Il faut sauver le soldat Ryan (1998)

Affiche du film Il faut sauver le soldat Ryan (1998) de Steven Spielberg.
Affiche du film Il faut sauver le soldat Ryan (1998) de Steven Spielberg.

Le nom de Spielberg en haut d’une affiche n’est peut être pas le signe d’une œuvre allant repousser les limites créatives du 7ème art, mais c’est sans aucun doute la garantie d’un produit soigneusement manufacturé et packagé, une sorte de label rouge du cinéma qui nous permettrait d’indiquer à l’avance que « Oui, même s’il ne réinvente pas la roue, le film vaut le coup ». Il semble que ces propos étaient déjà valables il y a près de 25 ans à la sortie d’Il faut sauver le soldat Ryan. Notre maestro d’outre-Atlantique s’était attaché à retranscrire de la manière la plus réaliste possible le sacrifice des soldats alliés débarqués à Omaha Beach, en Normandie occupée. 170 minutes (eh oui, c’est bien un Spielberg…) qui ont révolutionné le genre du film de guerre.

Jurassic Park (1993)

Affiche du film Jurassic Park (1993)
Jurassic Park

On estime que jusqu’à 40% des sorties cinéma sont au départ des adaptations, et cela vous surprendra peut-être, mais c’est également le cas pour ce film ! Ecrit par Michael Crichton dont le roman servira de base à l’adaptation cinématographique, Jurassic Park explore des sujets relativement inédits pour l’époque, en particulier la biogénétique et ses dérives. Mais Jurassic Park c’est surtout un succès commercial absolument immense et -ironiquement- basé sur l’exploitation des meilleurs amis des enfants depuis plus de 65 millions d’années, j’ai nommé les dinosaures ! Un succès à tous les étages : critique, technique, commercial, le film enregistre des profits records à l’époque. Il faudra en effet attendre la sortie d’un autre mastodonte pour le détrôner quatre ans plus tard, avec Titanic de James Cameron.

A travers ces cinq titres devenus cultes, nous espérons raviver la flamme du souvenir de cette ère regrettée par beaucoup que furent les années 90. Une bonne occasion de ressortir le lecteur VHS qui traîne à la cave et d’éduquer les nouvelles générations à la pop culture de cette époque où tout semblait encore possible.

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